La Philosophie qui m’a permis de dépasser une peur profonde

Dans cet article pas comme les autres, je vais te faire part d’un événement intime et d’une démarche intellectuelle et spirituelle que j’ai eu pour parvenir à sortir d’une peur qui me submergeait. Cette peur, c’était celle de perdre l’amour, celle de me retrouver seule au point de m’imaginer à mon enterrement sans personne car je n’aurai apporté de valeur à personne dans ma vie.
Il va de soi que, lorsque l’on regarde cette peur avec du recul, elle semble totalement irrationnelle et pourtant, lorsqu’une telle peur existentielle s’empare de vous, je peux vous assurer qu’elle peut vous faire perdre votre rationalité. Que celui ou celle qui n’a jamais perdu sa rationalité à cause d’une peur jette la première pierre 😉

Si tu as lu mon précédent article sur la peur intitulé Dépasser la peur : la comprendre, la gérer et surmonter ses démons intérieurs, tu sais qu’il existe 5 grands types de peur, que j’appelle universelles :

• Peur de l’insécurité, d’être faible, de la violence et de l’impuissance,
• Peur de ne pas être reconnu, d’être dévalorisé, de ne pas obtenir de l’attention,
• Peur de ne pas se sentir connecté aux autres, souffrir de l’absence, de ne pas être aimé,
• Peur de sa propre lumière, de sa force, de son potentiel divin,
• Peur de la mort, de la potentielle finitude s’il y en avait une.

Pour savoir à quel type de peur tu as affaire, il est nécessaire de trouver le courage de la conscientiser, de la reconnaître comme messagère d’une intention positive et de lui demander quel est son besoin profond. Il s’agit de l’éplucher comme un oignon, couche après couche, pour comprendre cette peur profonde.

Mon expérience :

Lorsque j’ai vécu cette peur viscérale moi-même, c’était à la suite d’une rupture amoureuse qui n’était pas de mon fait. Et quelques jours avant, j’avais vécu une connexion spirituelle à quelque chose de plus grand très très puissante, connexion qui n’était pas de ma volonté non plus. Pour faire face à cette peur, j‘ai cherché des ressources à l’intérieur de moi et à l’extérieur de moi.

Je m’était couchée la veille avec cette peur au ventre, tout en demandant à l’Univers de l’aide… et je me réveille le lendemain toujours angoissée… toutefois une intuition me traverse : « Acceptation de ce qui est« . (Je t’invite à lire cet article sur le pouvoir de l’acceptation)

Décidée, malgré mon mal-être, à me changer les idées pour vivre une meilleure journée, j’ouvre Youtube et le documentaire « De la Peur à la Joie » s’impose à moi. C’est juste parfait pour mon cas ! Magie de l’Univers ou de l’algorithme de Youtube, je m’en fiche si ce documentaire peut m’aider, je prends ! (Je te mets la vidéo complète plus bas dans la page)

Pendant la lecture de ce documentaire, j’ai pris des notes, celles qui étaient importantes pour moi à ce moment là. Je te les partage ici.

Notes :

• Acceptation de ce qui est : c’est le lâcher-prise, le Inch’Allah.
• La peur nous amène à chercher du secours. La peur nous place donc en sous-mission, ce qui ne permet donc pas de réaliser sa Mission (de Vie).
• Chacun cherche le chemin de l’âme, on est sur le chemin de l’invisible et nous avons la magie (l’âme agit) de l’expérience à notre disposition pour avancer. Ce chemin initiatique, tel la métaphore du papillon qui vit 3 naissances (physique, psychique et pneumatique), de l’âme du paysan (gestion nourricière, sécurité, fonction reproductive…), puis de l’âme du guerrier (en guerre contre le monde extérieur et son propre monde intérieur) et enfin l’âme du philosophe/du sage/du chaman (capacité à prendre contact avec l’invisible).
• Bouddha a dit « Tout est souffrance » (scénarios répétitifs et limitants) => un jour, il y a une prise de conscience de ces schémas et une volonté de s’élever (spirituellement) pour prendre soin et réunifier les différentes parties de Soi.
• Coluche a dit « Il faut d’abord, pour aller droit, tout essayer de travers » => il est nécessaire de passer par les épreuves pour comprendre que l’on est autre chose que la souffrance que l’on subit.
• La peur c’est l’absence de joie, l’absence d’amour. C’est l’obscurité face à la Lumière.
• La sensation de manque = douleur, souffrance, peur. Quand l’âme entre dans le corps, elle commence à croire ce qu’elle crée, c’est l’intoxication. Elle devient agitée et entre dans la soif. Étant assoiffée, elle veut saisir l’objet qui étanchera sa soif. Quand elle l’obtient, elle obtient le plaisir. Puis elle se crée une mémoire et veut revenir à ce plaisir, encore et encore, sans cesse. Ce déséquilibre entre les trois strates de l’âme contribue à créer l’égo narcissique, qui n’est rien d’autre qu’un conglomérat illusoire, un déséquilibre fomenté par la colère, la peur et l’ignorance.
• Nourrir son être en donnant au corps ce qu’il faut au corps, à l’âme ce qu’il faut pour l’âme et à l’esprit ce qu’il faut pour l’esprit, va rééquilibrer et faire passer lentement du Moi au Soi.
• 4 sortes de peurs sont identifiées :
  • Peur de la souffrance : que nous avons déjà connue puisque nous ne pouvons avoir peur que de ce que l’on a déjà expérimenté (expérience qui a peut-être eu lieu dans une vie antérieure) => aller trouver la source de la peur, y apporter les ressources nécessaires pour guérir la peur (Mémo : la PNL est parfaite pour cela)
  • Peur de l’inconnu => utiliser une guidance pour en sortir, la guidance de l’âme (se connecter à elle par la méditation, être à l’écoute des signes, des synchronicités…) et pratiquer quotidiennement la gratitude. (Découvre le pouvoir de la gratitude dans cet article)
  • Peurs inhérentes à l’être humain, qui fait partie de la souffrance, celle qui est liée à l’égo => Quand on a nettoyé son histoire, qu’on a libéré toutes les chaînes qui nous entravaient, qu’on a compris le sens de toutes ces épreuves, de tous ces passages, on est amené à un tremplin spirituel. Voie purificatrice, puis voie illuminative et enfin voie unitive (ça me fait penser au livre « Mange, Prie, Aime »)
  • La peur de la mort vient du fait que nous oublions qui nous sommes vraiment => Nous sommes des êtres de lumières qui avons créé un corps mental, un corps émotionnel et un corps physique.
• Une des façons de peupler nos vies de joie et d’amour, est de voir l’Intelligence en tout. S’émerveiller de cette intelligence dans les plus petits détails de notre vie (se laver les mains, se brosser les cheveux, boire de l’eau… vivre en conscience)
• Le problème c’est que l’on cherche le bonheur à l’extérieur, que ce soit quelqu’un d’autre qui fasse notre bonheur. Notre bonheur, c’est nous qui devons le créer à l’intérieur de nous. Il est donc nécessaire de sortir de ces habitudes toxiques émotionnelles, mentales, physiques pour redécouvrir ce que nous sommes. Ce qui nous attend, c’est l’émergence d’une conscience de liberté, de joie de vivre, d’être ce que nous sommes, des créateurs et que, quand on est aligné avec les lois universelles de l’Univers, on ne peut créer que de l’amour, de la beauté et de la joie de vivre.
• Celui qui a véritablement ouvert son cœur est capable de projeter ses intentions à l’extérieur et de les réaliser. Cet homme est un sage. Quand l’homme est dans cette unité, il est continuellement dans la joie. Il n’y a pas de mental, il est dans l’action juste et parfaite. Mais pour en arriver là, il faut accepter ce que les Anciens appelaient le « Travail ». Le travail dans la joie et dans la conscience de ce que l’on est, de ce que l’on est en train de faire parce que ce n’est pas une œuvre difficile de grandir, c’est une œuvre de joie et de conscience. Tout ce chemin devrait, normalement on aurait dû l’apprendre, se faire dans la joie et la conscience de grandir.

Mémo : pour l’instant, je n’ai pas encore pris de notes sur tout ce qui est lié à l’enfance. Pour avoir ta propre perception des enseignements donnés dans ce documentaire, je t’invite à le visionner toi-même.

Comment développer son amour de Soi

Pour augmenter son amour de soi afin de ne pas aller le chercher à l’extérieur et ainsi ne pas tomber dans le manque et la peur, voici quelques exercices :

• Méditation quotidienne de l’amour de soi, de l’Amour Inconditionnel pour Soi.
• Stopper l’auto-critique : s’accepter tel que l’on est et surveiller voir changer son langage interne (lire l’article Mon dialogue intérieur : ami ou ennemi)
• Arrêter de se faire peur : avec des histoires passées ou futures que l’on se raconte à soi-même
• Être gentil, doux et patient avec soi-même
• Être bienveillant et compatissant en pensées pour soi et pour les autres
• Se faire des louanges et se féliciter : être précis et spécifique
• Être son propre soutien, en s’aimant d’avantage
• Être aimant envers sa négativité quand on s’y surprend. S’interroger sur ce que cela signifie de nous, quel besoin n’est pas comblé ?
• Prendre soin de son corps : tendresse, caresses, nourriture et boissons saines, respiration saine
• Exercice du miroir : se regarder dans les yeux et se dire « Je t’aime » avec sincérité, se faire des sourires et des clins d’œil
• Se poser la question chaque jour : Comment puis-je me rendre heureuse aujourd’hui ?
• Se changer soi-même plutôt que d’essayer de changer les autres

Conclusion

J’espère que tu auras trouvé des ressources aidantes dans mon partage d’expérience et à défaut, que tu en auras trouvé dans ce superbe documentaire réalisé par Amsha. À titre d’information, Amsha est un terme swahili qui signifie « réveiller quelqu’un » et se traduit par « étincelle divine » en sanskrit.
Si cet article t’as été utile, n’hésites pas à le partager.
Je te souhaite une merveilleuse journée.
Namasté.

Source :

• site web Amsha : https://amsha.fr/