Le pouvoir de nos croyances - L'Arbre à Bonheur

J’y crois pas ! Le pouvoir de nos croyances

Nos croyances peuvent nous donner du pouvoir ou nous limiter, nous aider ou nous nuire. Les croyances sont l’élément charnière du fonctionnement de notre psychisme. Ce sont les idées et les hypothèses que nous avons sur nous-même, les autres et le monde qui nous entoure. Elles façonnent nos pensées, nos sentiments, nos actions et nos résultats.
Dans cet article, nous verrons comment les croyances sont créées dans l’esprit humain, la différence
entre les croyances limitantes et les croyances constructives, les raisons pour lesquelles nous pouvons
vouloir changer nos croyances et la manière dont nous pouvons les changer. Vaste programme !

Qu’est-ce qu’une croyance ?

Une croyance est le fait de croire que quelque chose est vrai.

Pour bien comprendre ce qu’est une croyance, on peut la mettre en opposition avec un fait. Un fait, tout le monde est d’accord sur ce qui est factuel, on ne peut pas remettre en question un fait : tout le monde aura la même description d’un fait. Par contre l’interprétation que chacun aura du fait relève de la ou des croyances de chacun. Une croyance, puisqu’elle n’est pas factuelle, peut donc être ébranlée voir dissoute si elle n’est pas au service de la personne qui l’a.

Nos croyances déterminent nos comportements. Par exemple, si tu ne te croies pas capable de réussir tes examens de maths, il y a de très fortes probabilités que tu ne les réussisses pas. Au contraire, si tu croies que tu es bon à l’oral et que tu vas t’en sortir quelque soit le sujet, alors il est fort probable que tu te sentes à l’aise et que tu réussisses ton oral.

Comment sont-elles créées dans l’esprit humain ?

Les croyances se forment dans notre esprit par une association corporelle et mentale.

L’association corporelle se fait par la sensation de plaisir ou souffrance, l’association mentale par la sensation de perte ou de gain.
Par exemple, j’ai 6 ans et ma mère m’interroge sur une leçon d’école à laquelle je ne sais pas répondre. À chaque fois que je ne sais pas répondre, ma mère perd patience, s’énerve et me dis que je suis une idiote avant de me punir dans ma chambre. Sous l’effet de la violence de la situation, je peux associer que « ne pas savoir » fait perdre l’amour de maman et qu’en plus je suis tellement idiote que je mérite d’être exclue (sensation de souffrance et de perte => création d’une croyance plutôt limitante).
Autre exemple : j’ai 6 ans, je dessine un crocodile qui ressemble, factuellement, plus à une patate qu’à un crocodile. Je le montre avec fierté à ma maman qui glorifie instantanément mon don pour le dessin. Sous l’effet de l’encensement, je crois que je suis doué pour le dessin et que je fais la fierté de ma mère (sensation de plaisir + sensation de gain => création d’une croyance plutôt constructive).
Dernier exemple : j’ai 5 ans, je vois le chat traverser la rue en se précipitant et sans regarder et il se fait écraser. Sous l’effet de la violence de la scène, je crée la croyance qu’il faut prendre le temps de bien regarder de chaque côté avant de traverser une rue et de ne jamais se précipiter (sensation de douleur + sensation de perte => création d’une croyance plutôt constructive).

L’intensité et la fréquence de l’événement vont aussi être des facteurs déterminants dans la création d’une croyance.

L’intensité dans les exemples précédents pourrait être l’exemple du chat : il aura fallu un seul fait marquant pour créer la croyance. La fréquence, quant à elle, pourrait être dans l’exemple des devoirs non sus car cela se répète plusieurs fois au cours de l’apprentissage de l’enfant.

C’est le plus souvent par le biais du processus de socialisation que les croyances se créent.

La socialisation est le processus par lequel nous apprenons les coutumes, les valeurs et les croyances de notre culture. Elle commence dès l’enfance, parfois même in-utero, et se poursuit tout au long de la vie.

Dans les premiers stades de notre développement, nous formons nos croyances sur la base de ce que
nous disent nos parents, les personnes qui s’occupent de nous et d’autres figures d’autorité (famille, amis, école, religions…). C’est ainsi que se créent nos croyances sur nous-mêmes, sur les autres et sur le monde qui nous entoure. En grandissant, nos expériences de vie renforcent, modifient ou annulent nos croyances.

Par exemple, si nous grandissons dans une famille qui valorise le travail acharné et la persévérance,
nous pouvons développer la croyance que le succès professionnel vient du travail acharné. En revanche, si nous grandissons dans une famille qui accorde de l’importance aux loisirs et à la détente, il est possible de croire que la réussite passe par la détente et la joie de vivre.

Autre exemple, si nous subissons des rejets ou des échecs répétés, nous pouvons nous convaincre que nous ne sommes pas assez bons ou que nous ne réussirons jamais ce que nous entreprenons.

Lorsque nous créons une croyance, il y a forcément une intention positive pour nous-même.

C’est à dire que notre cerveau l’a créé, avec les moyens qu’il avait à ce moment-là, pour assurer notre survie (se conformer au groupe, ne pas s’attirer d’ennuis, donner un sens à une situation de stress incompréhensible…). Une croyance, quelle qu’elle soit nous a été utile à un moment ou à un autre et peut devenir obsolète si elle nous empêche d’atteindre nos objectifs.

La création de croyances passent par trois filtres de perception : la sélection, la distorsion et la généralisation.

La sélection, c’est le fait de ne pas se souvenir de tout ce qui s’est passé. On ne se souvient que d’une partie de l’évènement et on oublie tout le reste. Exemple : je ne me souviens pas que mon père m’ait dit qu’il m’aimait (fait sélectionné) donc je crois que mon père ne m’aime pas. Alors que potentiellement le père a nourri, protégé et éduqué de façon aimante mais pas en prononçant « Je t’aime. »
La distorsion, c’est le fait de modifier les faits et de distordre la réalité de ce qui était. Exemple : j’ai eu peur d’une araignée, elle était ÉNORME, au moins 40cm !
La généralisation est le fait de faire d’un évènement, filtré par sélection et distordu, une généralisation. Exemple : petite, je me suis fait mordre par un chien noir et j’ai créé la croyance que tous les gros chiens noirs sont dangereux.

Les croyances sont stockées dans notre subconscient et influencent nos pensées, nos sentiments, nos
actions et nos résultats. Une fois qu’une croyance est formée, elle devient un filtre à travers lequel nous percevons le monde qui nous entoure. Cela signifie que nous avons tendance à interpréter les événements d’une manière qui confirme nos croyances et que nous ignorons ou rejetons les informations qui les contredisent. Parfois nos croyances sont tellement ancrées en nous que nous pensons que nous sommes nos croyances.

Attention : Pour pouvoir atteindre de nouveaux objectifs dans ta vie, tu dois croire plus « large » que tes souvenirs de réalisation. Je m’explique : ce qu’une personne croit avoir réalisé dans son passé détermine ce qu’elle croit qu’elle va pouvoir réaliser dans son futur (ce qui est faux puisque sa croyance est basée sur une partie sélectionnée de l’événement, qui par la suite a été distordue avant d’être généralisée). Nous fonctionnons ainsi parce que nous tendons à être cohérent avec ce que nous croyons que nous sommes. Et ce que nous croyons que nous sommes est le reflet de ce que nous croyons avoir vécu et expérimenté dans notre passé. Ne soyons pas dupe de notre cerveau ! Tant que je ne parviens pas à voir que ce que je veux réaliser dans mon futur, je l’ai, quelque part, déjà réalisé (sous une autre forme) dans mon passé, je ne pourrai pas le réaliser dans mon futur parce que je n’y croit pas.

Croyances limitantes et croyances constructives

Les croyances peuvent être soit limitantes, soit constructives.

Les croyances limitantes sont des croyances qui nous freinent et nous empêchent de réaliser notre plein potentiel. Elles vont nous empêcher de réaliser ce qui est important pour nous et peuvent conduire à des sentiments de désespoir, de peur et d’anxiété.
Voici quelques exemples de croyances limitantes : « Je ne suis pas capable d’y arriver », « Je ne suis pas assez intelligent », « C’est impossible pour moi de… », « Je ne mérite pas d’être aimé ».

En revanche, les croyances constructrices sont des croyances qui nous donnent du pouvoir et nous
aident à atteindre nos objectifs. Elles sont souvent ancrées dans la positivité, la confiance et l’amour de soi. Elles nous soutiennent pour réaliser ce qui est important pour nous et vont conduire à des sentiments de confiance, de joie et d’épanouissement.
Voici quelques exemples de croyances constructives : « Je suis capable d’atteindre tous mes objectifs », « Je suis digne de réussir », « Je suis aimé et apprécié », « J’ai un impact positif sur le monde ».

Pourquoi voulons-nous changer nos croyances limitantes ?

Nos croyances peuvent nous aider ou nous empêcher d’atteindre nos objectifs et de vivre une vie heureuse.
Les croyances qui sont devenues limitantes et donc obsolètes, vont nous freiner, nous faire sentir indignes ou incapables de réussir ce qui est important pour nous et nous faire manquer des opportunités.

Les croyances constructives, en revanche, vont nous aider à surmonter les obstacles, à prendre des risques et à réaliser nos rêves.

Changer nos croyances limitantes peut s’avérer difficile mais c’est possible.
En transformant nos croyances limitantes en croyances constructives, nous allons modifier nos pensées, nos sentiments, nos actions et par conséquent nos résultats. Cela va conduire à une vision plus positive de la vie, à une plus grande confiance en soi et à un sentiment d’accomplissement.

L’objectif n’est pas d’identifier et éliminer toutes nos croyances limitantes en une fois mais plutôt de les transformer une à une au fur et à mesure qu’elles émergent à notre conscience.

Comment identifier mes croyances limitantes ?

Réfléchis aux domaines de ta vie dans lesquels tu te sens bloqué ou tu doutes de toi-même. Note dans ton joli cahier ces croyances et sois honnête avec toi-même sur la façon dont elles affectent tes pensées, tes émotions, tes comportements et tes résultats.

L’identification de tes croyances limitantes et le dépassement des limites que tu t’imposes sont des étapes déterminantes pour ton développement personnel.

Voici quelques stratégies pour t’aider à identifier tes croyances limitantes :

Réflexion personnelle et introspection : Prends le temps de réfléchir sur toi-même et de faire une introspection. Sois attentif à tes pensées, à tes émotions et à tes comportements dans les différents domaines de ta vie. Remarque les pensées négatives récurrentes ou les dialogues internes qui t’empêchent d’avancer, te rabaissent ou te donnent l’impression d’être bloqué. Ces schémas peuvent indiquer des croyances limitantes sous-jacentes.

Remarque les zones de résistance ou de peur : réfléchis aux domaines de ta vie dans lesquels tu ressens de la résistance, de la peur ou un sentiment de blocage. Ces émotions sont souvent liées à des croyances limitantes qui t’empêchent de poursuivre tes objectifs ou de prendre des risques. Réfléchis aux pensées et aux croyances qui peuvent être à l’origine de ces sentiments.

Tiens un journal : Commence à tenir un journal pour explorer tes pensées et tes croyances plus en profondeur. Écris librement sur tes peurs, tes doutes et les limites que tu t’attribues. Autorise-toi à exprimer toutes les pensées négatives ou autocritiques qui surgissent. La tenue d’un journal te permettra de découvrir les croyances sous-jacentes qui t’empêchent d’avancer.

Remets en question tes hypothèses : Remets en question les hypothèses et les croyances que tu as sur toi-même, sur les autres et sur le monde. Demandes-toi pourquoi tu penses que certaines choses sont vraies. Ces croyances sont-elles fondées sur des preuves, des expériences passées ou simplement héritées des autres ? Approfondis et remets en question la validité et l’utilité de ces croyances.

Demande l’avis des autres : Prends contact avec des amis, des membres de ta famille ou des mentors en qui tu as confiance et demande-leur de te faire part de leurs commentaires honnêtes sur tes croyances et sur les limites que tu t’imposes d’après eux. Ne prends pas pour argent comptant tout ce qu’ils te partagent car il s’agit de leurs propres perceptions, mail il arrive que, parfois, d’autres personnes puissent t’apporter des informations précieuses dont tu n’étais peut-être pas conscient.

Sois attentif aux comportements d’auto-sabotage : Remarque les comportements ou les schémas d’auto-sabotage récurrents dans ta vie. Ces comportements découlent souvent de croyances limitantes sous-jacentes. Identifie les pensées ou les croyances qui déclenchent ces comportements et explore les peurs ou les doutes qui y sont associés.

Travaille avec un coach ou un thérapeute : Envisage de travailler avec un coach ou un thérapeute spécialisé dans les systèmes de croyances et orienté solution. Ils peuvent te guider et t’aider à identifier et à remettre en question tes croyances limitantes et te proposer des stratégies et des outils de transformation personnelle.

N’oublie pas que l’identification des croyances limitantes est un processus continu. Il nécessite une prise de conscience de soi, une ouverture d’esprit et une volonté d’explorer et de remettre en question les croyances existantes. En prenant conscience de tes croyances limitantes, tu peux prendre des mesures pour les remplacer par des croyances plus fortes qui favorisent ta croissance et ton bien-être.

Comment transformer nos croyances limitantes ?

Transformer des croyances limitantes en croyances constructives est un processus puissant qui va te conduire à ton épanouissement personnel et à une transformation positive.

Voici quelques étapes pour t’aider dans ce processus :

Remets en question tes croyances limitantes : Une fois que tu as identifié tes croyances limitantes, remets-les en question en examinant les preuves qui les étayent. Demande-toi s’il existe des preuves réelles ou si ces croyances sont fondées sur des hypothèses, des expériences passées ou la peur. Souvent, les croyances limitantes ne sont pas ancrées dans une réalité objective mais sont des perceptions déformées.

Recherche d’autres perspectives : Explore d’autres perspectives et croyances qui contredisent tes croyances limitantes. Tu peux le faire en réfléchissant sur toi-même, en lisant des livres, en demandant conseil à des mentors ou à des thérapeutes, ou en discutant avec d’autres personnes qui ont des points de vue différents. En t’exposant à de nouvelles idées, tu peux élargir ta réflexion et remettre en question tes anciennes croyances.

Recadre et recadre encore : Reformule tes croyances limitantes en croyances constructives en te concentrant sur des alternatives positives et valorisantes. Par exemple, si ta croyance limitante est « je ne suis pas assez bon », reformule-la en disant « je grandis et j’apprends continuellement, et j’ai des forces et des talents uniques à offrir ». Note ces nouvelles croyances dans ton joli cahier et répète-les régulièrement, afin de créer de nouvelles voies neuronales dans ton esprit.
Si tu trouves cela long et difficile, je peux t’aider, en tant que coach, à transformer ces croyances limitantes de façon très rapide et puissante. Pour cela, contacte moi.

Pratique l’auto-compassion et les affirmations positives : Sois bienveillant envers toi-même tout au long de ce processus. Changer ses croyances prend du temps et demande des efforts, lorsqu’on ne se fait pas accompagner par un coach, il faut donc faire preuve d’auto-compassion et de patience. Utilise des affirmations positives pour renforcer tes nouvelles croyances constructives. Répète les affirmations quotidiennement et visualise-toi en train d’incarner ces nouvelles croyances afin d’en renforcer l’efficacité.

Passe à l’action et accumule des preuves : Agis en accord avec tes nouvelles croyances constructives. Fais de petits pas hors de ta zone de confort, remets en question les limites que tu t’étais imposé et célèbre tes progrès en cours de route. Les preuves que tu accumules de tes capacités et de tes succès renforcent tes nouvelles croyances et les consolident.

Entoure-toi d’influences positives : Entoure-toi de personnes qui te soutiennent dans ton développement et qui partagent les mêmes convictions constructives. Participe à des communautés, assiste à des ateliers ou recherche des mentors qui peuvent te guider et t’encourager. Le fait d’être entouré d’influences positives peut contribuer à consolider tes nouvelles convictions et à renforcer tes engagements en faveur de ton développement personnel. Tu peux aussi lire mon article sur Les croyances des gens qui réussissent leur vie.

N’oublie pas que le changement de croyances est un processus continu. Sois patient et persévérant, et célèbre chaque petit pas en avant. À défaut de prendre un coach personnel, avec le temps et des efforts constants, tu peux transformer des croyances limitantes en croyances constructives qui te permettront d’atteindre ton plein potentiel.

Sources :

Cet article est à présent terminé. J’espère qu’il t’a aidé à identifier certaines de tes croyances limitantes.
Partage, en commentaire, 3 croyances limitantes que tu souhaites changer, ainsi que les croyances constructives par lesquelles tu souhaites les remplacer. On se retrouve bientôt dans un nouvel article pour devenir encore plus heureux !

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